Innovation Managériale : entreprise apprenante (2016-2017)

Christiane Di Jorio
Fondatrice et consultante coach

30 décembre 2017

Monochromie versus Créativité dans les écoles de commerce

Alors, à la veille de terminer cette année de croissance, 2017, je viens de réagir à la lecture d’un article du journal Le Monde.

Quelle est la valeur de l’intelligence collective si le collectif est composé de personnes dotées d’un unique cadre de référence ?

 

Je m’interroge :

  • Voulons-nous vraiment une uniformisation du paysage éducatif et ensuite des futur.e.s cadres des organisations ? 
  • Et que sera ce monde si nos dirigeant.e.s, nos managers, nos cadres business et organisation ne savent pas se diversifier ?

Cette uniformisation des langages et des contenus me fait l’effet du management de surenchère (océan rouge) plutôt que d’innovation (océan bleu).
Quel dommage pour les dirigeant.e.s  de ces école ne faire focus que sur le classement annuel mondial…. 

Lorsque nous voyageons à l’étranger, le faisons-nous pour retrouver l’identique de notre culture ? non bien sûr. En sortant de chez nous, nous enrichissons notre créativité et ouvrons notre cadre de référence. Nous développons aussi des compétences collaboratives et sociales. Cette diversité confrontante nous permet aussi d’améliorer la connaissance de soi-même.

Je préfère un programme qui valorise les différences et les associe pour favoriser les bonnes relations actuelles et du futur, en entretenant les caractères spécifiques des écoles dans les pays, en offrant des programmes d’échanges et de créativités pluri-culturelles. Plusieurs écoles le pratique avec réussite.

Notre offre  SpeakandSolve s’adresse aux écoles et aux entreprises.

Mon billet sur LinkedIn.

 

L’entraide, l’autre loi de la jungle

Et il y aussi une excellente publication à partager, à propos de la collaboration et de coopération

Le texte de l’éditeur

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ont tous deux une formation d’ingénieur agronome et un doctorat en biologie. Ils ont quitté le monde académique pour devenir « chercheurs in(Terre)dépendants ».

Le premier est notamment co-auteur de Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des généra­tions présentes (Seuil, 2015). Le second a coécrit Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel, 2015).

Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète.

Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…

Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.

Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre ten­dance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internatio­nale pour ralentir le réchauffement climatique ?

À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthro­pologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un im­mense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».

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17 décembre 2017

> Reprise de mon billet sur LinkedIn 

Belle image de l’entreprise apprenante fondée sur les échanges, tels que nous l’encourageons à COMPOSITWINGS.

Je ne résiste pas à l’envie de partager le témoignage de ce talentueux et rassembleur chef d’orchestre  Québécois :

« Chaque orchestre enrichit ma vision d’une œuvre et me transforme un peu en insecte pollinisateur. Quand je fais la Neuvième de Bruckner avec le Philhar­mo­nique de Vienne, j’incorpore une tradition que j’apporte ensuite à l’Orchestre de Philadelphie tout en gardant les couleurs spécifiques de chacun – question cruciale à l’heure de la mondialisation. L’orchestre du Met ne sonnera donc pas comme celui de Philadelphie,… » @yanniYannick Nezet

Comme un pont entre les mondes pour se développer.

Quelle belle décision de la part de ces orchestres que d’avoir opté pour un « passeur » et « transmetteur » d’idées et de savoirs !! (clin d’œil personnel à nos accompagnements) Chaque orchestre maintient et fait vivre sa singularité, tout en lui permettant d’évoluer, comme un arbre développe sa ramure.

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30 octobre 2017

Changez d’observateurs et évoluez libres 

 

« C’est si bon d’être soi ! C’est si bon d’être chez soi !! »
C’est souvent ce que l’on se dit en rentrant après un voyage par exemple, ou après une journée au rythme soutenu.

C’est si bon de ressentir les effets d’affirmer sa manière de voir le monde et même aussi de la faire évoluer.
C’est si réconfortant d’instaurer son pouvoir de changer sa manière de conduire sa vie.


« Vous n’avez pas à être la personne que vous étiez hier »

Jim Rohn.

 

Il existe plusieurs chemins.

Oui, c’est possible de ne pas rester dans un comportement : de consommer, d’apprendre, de s’exprimer en public, de décider, etc.


Et les profils de personnalité ne sont pas des horoscopes ni des annonces de vie fatalistes : qu’importe l’étiquette collée par tel système d’étude ou de consulting.

Et si on se mettait à ne plus rechercher à ressembler à telle ou telle catégorie descriptives (MBTI, ProcessCom, ComProfiles, RIASEC, PAPI, …) ? 


J’ai tellement vu de personnes expliquer leur comportement « vous savez, moi je suis telle catégorie » par paresse, par crainte de l’effort du changement, par peur de perdre ses repères par rapport à son entourage, par méconnaissance de ses capacités. Quel enfermement ! Quel mal-être !

Il est possible d’envisager sa vie autrement. Il est possible de s’affranchir des commentaires déterministes des observateurs : changez d’observateurs !

  • Changer sa manière de s’observer soi-même
  • Changer ses propres commentaires sur soi-même
  • Changer les commentaires de l’environnement par des réponses autres et/ou modifiant son environnement.

 

 

Pour accéder au bien-être et à la résilience, 
avec l’agilité et l’interdépendance,
les contenus des accompagnements et des formations de Compositwings

  • refusent les définitions par catégorie : ouverture à plusieurs schémas, discussion sur les profils de personnalité
  • proposent la souplesse de l’évolution de la personne et des collectifs, des organisations

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26 mai 2017

Bien sûr, il y a la prévention : traiter nos déchets collectivement et individuellement pour éviter l’asphyxie. Et il y aussi la curation.

The Ocean Cleanup a développé son projet avec cette idée « To catch the plastic, act like the plastic ».

Cette phrase nous parle car elle envisage les solutions en considérant les relations dans le système. C’est un prodige d’efficacité que d’observer les comportements de l’objet sur /avec lequel nous voulons interagir. Qu’est-ce qui fait sa force ? Quel est son écosystème ? Comment évolue-t-il dans cet écosystème ?

« Waves, winds and currents make the plastic move in a certain manner. The same forces will act on our roaming systems, causing them to gravitate to the areas in the garbage patch with the highest concentration of plastic. The more cleanup systems released, the more plastic will be collected. Computation models show a full-scale deployment will lead to a 50 % reduction of the Great Pacific Garbage Patch in 5 years’ time. « 


25 mai 2017

j’ai vu la vidéo de Roselinde Torres

Elle pose trois questions

  1. Where are you looking to anticipate the next change to your business model or your life?
  2. What is the diversity measure of your business model of your personal and professional stakeholder network?
  3. Are you courageous enough to abandon a practice that has made you successful in the past?
  1. Où portez-vous votre regard pour anticiper les prochains changements de votre modèle d’affaires ou de votre vie ?
  2. Quel est le degré de diversité de votre modèle d’affaires ou de votre réseau de parties prenantes personnelles et professionnelles ?
  3. Êtes-vous assez courageux/courageuse pour abandonner les pratiques qui vous ont réussies par le passé ?

Pour Compositwings, voici une preuve (s’il en fallait encore) supplémentaire de la vitale nécessité d’élargir le focus des parties prenantes dans les programmes d’innovation stratégique.

  • Women Attitude Invest® : un programme qui favorise la diversité dans la conception et l’animation de la performance des équipes. Un programme « innovative team-building » qui intègre l’attitude des femmes au XXIème siècle. Une attitude qui favorise l’engagement, le soutien, le dépassement, l’imagination constructive, le positionnement de leader-coach.
  • Speak and Solve® : une méthode pour se préparer aux changements avec les principes du Design de Services et de la Diversité, de l’Interculturalité, de l’intelligence Emotionnelle. La résolution de problèmes devient une source de création de valeur pour les personnes et les organisations.
  • Entreprise Apprenante et Culture Collaborative de Projets : une vision et un programme de progrès réciproques. Projeter les ambitions sur l’agenda actuel, s’offrir les moyens de ses ambitions de manière lucide et humaniste, en adoptant l’attitude et les postures adaptées aux projets à venir. C’est une nouvelle manière de préparer et de vivre le cours du changement.

Et la vidéo :

  • les preuves durant les 4 premières minutes
  • le contenu durant les 5 suivantes

 


 

3 mai 2017

Vers une société apprenante

c’est le nouveau rapport de l’Education Nationale, écrite par le CRI Centre de Recherche Interdisciplinaire

4 grands axes :

Intensifier la recherche pour faire progresser l’éducation
Le développement professionnel au coeur d’un changement de culture
Un écosystème numérique pour apprendre, progresser et partager
Coopérer à toutes les échelles pour mieux apprendre

J’y vois un lien concret avec nos activités d’innovation managériale, pour créer des environnements capacitants et apprenants !

  • Page 48 : « Coopérer à toutes les échelles pour mieux apprendre « 
  • Page 54 « Promouvoir la démarche des villes apprenantes »(UNESCO)
  • Page 60 : « Construire des organisations apprenantes » et des liens avec les dispositifs de la formation continue.

Il nous reste à écrire les pages de l‘entreprise apprenante.

Qu’en dites-vous ?

 


 

Ce 18 novembre 2016

Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité

Un exposé des travaux a eu lieu ce matin au Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur les conclusions et propositions de la mission  « Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité », par la Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) chargée de cette mission.
« Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité » 18/11/2016

Deux outils pratiques sont livrés : le livre vert + un guide pratique pour les entreprises.

Et là, je me dis : enfin, enfin, l’organisation apprenante prend de la valeur à son tour !

20161118_blog_ffp

Le livre vert (rapport officiel avec des propositions) débute ainsi :

« Dans douze mois, un tiers de nos métiers aura disparu ou très fortement évolué. »
Claude Monnier, Sony Music