Women Attitude Invest – 2nd semestre 2017

Christiane Di Jorio
Fondatrice et consultante coach

2 novembre 2017

Une telle énergie qui généreusement se partage ! Merci à Reese Witherspoon qui raconte ici ce qui a déclenché la création de sa compagnie de production de cinéma « Pacific Standard ». Cette personne a une générosité servie par une stratégie au top, avec talent.

Parmi mes passages favoris de son discours :

  • le « que faisons-nous ? » adressé aux hommes en cas de crise par les femmes, dans les films. Ici, Reese Witherspoon répond « agissons nous-même ».
  • « je n’aime pas être sous-estimée »
  • des films écrits, interprétés par des femmes comme modèles pour favoriser l’équilibre entre les hommes et les femmes
  • l’ambition des femmes est bonne, autant que celles des hommes

 

 

26 octobre 2017

Un film « Numéro Une » qui raconte la persona d’une femme dirigeante une entreprise du CAC 40. 

Un film symbole, conçu et réalisé par Tonie Marshall.

Un film qui est présent, au final, dans très peu de salles, hélas, à 15 jours de sa sortie … à Marseille, aujourd’hui, seule une salle (d’art et d’essai, Le César) offre la possibilité de voir ce film… et en journée… pas le soir… pas quand le plus grand nombre d’entre nous est disponible… 

Je suis perplexe : la raison de ce non-succès commercial en salle est-elle que tous les problèmes évoqués n’intéresse plus (« on aurait résolu ces problèmes », « on est passé à autre chose »), ou n’intéresse pas (« société patriarcale ayant des réticences à se confronter à une histoire qui bouscule des manières de se légitimer »), ou le film est mal fait** ?

** Pour moi, Tonie Marshall est excellente réalisatrice et comédienne, donc ce point là est à considérer comme de l’ironie. Je n’y crois pas.

Tonie Marshall est Marraine du Mouvement #PPV (Pulvériser ton Plafond de Verre), aux côtés de Françoise Laborde et Clara Gaymard. Elle déclare ceci  :

« Si les femmes étaient nombreuses à briguer des postes de décisions,
le monde du travail et le monde tout court évolueraient dans le bon sens…
Et pour être nombreuses, il faut être plusieurs fois UNE »

 

 

24 août 2017

L’attitude est à l’origine du comportement
et le contexte influence l’attitude. 

 

Exemples d’effets positifs du quota pour les élections politiques, les conseils d’administration, etc en France (la loi du 27 janvier 2011 – « loi Copé-Zimmermann » demande un taux de 40% – les 30% étaient atteints en 2017 dans les entreprises du CAC40, mais ne le sont pas encore dans les autres entreprises tout en ayant progressé… un peu).

C’est la limite du quota : le contexte nécessite un accompagnement et le quota ne résout pas tout.

Un exemple des limites aussi du laisser-faire : Katarina Barley, la ministre allemande de la Famille, des Personnages âgées, des Femmes et de la Jeunesse observe « Nous avons pu constater pendant des décennies que les objectifs volontaires ne fonctionnent pas ».

Comme tout investissement, la politique d’égalité en entreprise a besoin d’une stratégie et d’un plan d’actions, d’une implication partagée.

Edition Linkedin Christiane Di Jorio (24/08/2017)

 

21 août 2017

La définition du genre

 

Je fais référence à un article de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture qui explique très bien cette notion de « genre ».

  • « Les êtres humains naissent de sexe féminin ou masculin, mais apprennent à devenir des femmes et des hommes.
  • Les perceptions de « genre » sont profondément ancrées, varient considérablement au sein et entre les cultures, et évoluent au fil du temps.
  • Mais dans toutes les cultures, le « genre » détermine les pouvoirs et les ressources dont disposent les femmes et les hommes.« 

« L’équilibre entre les sexes indique une situation dans laquelle femmes et hommes participent à la prise de décisions dans tous les domaines, et accèdent aux ressources et aux services et les maîtrisent, activement et sur un pied d’égalité« .

Pour faire simple :

  • égalité des sexes : égalité entre tous les individus, des deux sexes, biologiquement ou socialement.
    Une femme : reconnue dans sa singularité.
    Un homme : reconnu dans sa singularité.

 

  • égalité de genre : égalité entre les personnes appartenant à un groupe social, ici celui de la femme (le féminin) et de l’homme (le masculin).
    La femme : reconnue dans son universalité « féminine ».
    L’homme : reconnu dans son universalité « masculine ».

 

 

Par conséquent, généraliser sur les qualités et les compétences des hommes et des femmes fait référence au genre. Avec toutes les erreurs possibles liées à la généralisation et aux biais de perception…
Exemples : les hommes ont des difficultés à exprimer leurs émotions, les femmes ont des difficultés à réussir dans les métiers technologiques.