Coopération capacitante

Christiane Di Jorio
Fondatrice et consultante coach

26 août 2022

J’interviens souvent comme formatrice pour des actions interministérielles. J’observe que les personnes rencontrées sont très engagées dans leur mission, documentées et en appétence de connaissances, ont envie de se développer courageusement.

Il y a souvent un terrible écart entre les appréciations du grand public et le réel du terrain. Les qualités professionnelles des agents sont méconnues ; c’est davantage le système bureaucratique qui est évalué par les usagers.
Donc, confusion entre professionnalité des personnes et système organisationnel.

Je fais des hypothèses pour expliquer ce niveau élevé de professionnalité des agents ministériels : le concours y contribue avec un niveau d’exigence en savoirs (techniques, comportementaux, culture générale) et en instaurant une culture commune du service public, le goût de l’investissement personnel et de l’effort utile.
Nous avons des « Ferrari » dans le service public ! Des « Ferrari » souvent bridées.

Il existe un mal-être des personnes exerçant dans la fonction publique. Ce sentiment est la conséquence d’insuffisance de ressources pour accomplir sa mission et pour évoluer selon les mentalités d’aujourd’hui, les relations dégradées avec les bénéficiaires de leurs actions, les grandes fréquences des transformations et l’accélération des transformations organisationnelles, l’éloignement entre les décideurs stratégiques et les réalités locales.

Ce qui manque pour améliorer la performance et le bien-être de ces professionnel.le.s ? une organisation du travail et un état d’esprit de gouvernance de confiance, un partage des décisions, un droit à inventer à tous les échelons, des délégations assorties de ressources suffisantes pour réussir les missions, une proximité entre les gouvernants et le terrain, une valorisation (faire savoir + reconnaitre) de l’efficacité et de l’engagement personnel, une prévention de l’épuisement professionnel, un souci du relationnel dans les organisations de travail.

Cependant, une lame de fond positive existe, peut-être encore faiblement perceptible selon les observateurs et les acteurs : l’innovation de la fonction publique avec une approche design management, les regroupements d’agents pour initier et déployer des formes d’actions utiles et centrées sur l’humain, une envie d’innovation sociale à pratiquer aussi en interne du système.

C’est certain, que de nos jours, les actifs employables n’ont pas envie de s’aventurer dans des milieux faibles en autonomie et en moyens d’agir de manière efficiente, en notoriété positive. Ceci explique en partie la perte d’attractivité pour les missions d’Etat (outre la rémunération).
Pourtant il existe des ponts entre le service public et les nouvelles générations d’actif : le bien commun et l’exigence du résultat.

#designmanagement #qvct #fonctionpublique #RH #innovationsociale #professionnalité #culture #évolution #intergénérationnel

Lien vers mon article LinkedIn

 

22 juillet 2022

Questionnement sur la promotion des managers dysfonctionnels et toxiques. Cette étude fait du bien en justice sociale, pour améliorer la qualité de vie et des conditions de travail.

Dr Mary-Clare Race, psychologue organisationnelle :

« Lorsqu’une personne ayant un comportement problématique commençait à être promue, par exemple dans une grande banque, elle gravissait souvent les échelons, et le faisait plus rapidement que les autres ». 

« Le paradoxe dans tout cela est que certains des dirigeants les plus toxiques de cet environnement sont ceux qui réussissent le mieux. Parce qu’ils se sentent plus disposés à prendre des risques ».

Leur capacité à prendre des décisions risquées peut parfois se traduire par de bons résultats pour l’entreprise, du moins à court terme.

C’est ce que recherchent des propriétaires-actionnaires focus sur le résultat court-termiste financier. Le risque est associé au profit rapide et volumineux.

« On ne fait pas d’omelette (le court-terme) sans casser des oeufs » (les humains). La #violence est confondue alors avec le courage.

Mais, les conséquences de ces fulgurantes « réussites » sont négatives pour les salariés et les partenaires, pour l’organisation à moyen terme. Ceci devient connu du grand public et… des actionnaires.

J’ai observé de tels comportements où les comités de direction ne considéraient que deux options : soit maintenir cette personne à la fonction tout en éloignant/blâmant les victimes, soit la déplacer par une promotion.

Les #accompagnements (par coaching, tutorat, recadrages, contrat d’objectif éthique et développement personnalisé) sont encore trop rares. Et lorsqu’ils existent, c’est bien (trop) tard….

Ainsi, nous assistons à l’encouragement d’un comportement autoritariste, compétitif-agressif et discriminant car celui-ci bénéficie d’une reconnaissance positive (rémunération, rôle de décision, place dans l’organigramme, « indéboulonnable »).

Mais cette culture change : un nombre croissant de personnes s’extraient de l’étau agressif (démission, non candidatures aux offres d’emploi, désengagement) et proposent d’autres formes (réorientation professionnelle, autres formes économiques).

L’éthique et le courage sont des ressources pour établir une fiabilité soutenable dans notre nouveau monde économique et social.

La réflexion systémique apporte une valeur considérable à l’organisation.

Ce ne sont pas les seuls actionnaires et financiers qui dirigent une organisation : la logique d’une organisation est davantage une mission pérennisée et profitable pour elle (dans son entièreté avec les collaborateurs plus les dirigeants et les propriétaires) et les usagers de ses services /produits.

Enfin, une expertise technique n’est pas synonyme d’expertise d’accompagnement managérial… (principe de Peter).

#leadership #qvct #qvt #grandedémission #éthique #courage #coaching #mentorat #leadership #autonomie #management #designmanagement #mission #systémie versus #discrimination #dysfonctionnel #autoritarisme

Lien vers mon article LinkedIn

Article « La vraie raison pour laquelle les leaders toxiques continuent d’être promus »

23 mars 2021

Réussir les #transformations collectives ? En #systémie, nous recommandons la #différenciation des individus et des petits groupes dans l’ #organisation. Murray #Bowen, psychiatre et psychanalyste est à l’origine du concept. Il a travaillé avec des familles dès 1946 et a fondé le #FamilyCenter.

 

La « #différenciation du #soi » est, selon Bowen, un #processus de #croissance personnelle pour s’extraire des relations fusionnelles apparaissant spontanément quand le système est menacé de l’intérieur ou de l’extérieur et que chacun appréhende un risque d’éclatement de cet #ensemble

Ce comportement de différenciation du soi élaboré par un individu au sein de son groupe d’ #appartenance s’observe par une prise de #distance du « facteur #émotion » favorisée par sa connaissance de l’ici et maintenant et de son vouloir.

Il favorise la capacité à :
– développer des #relations positives entre les personnes
– #décider de manière éclairé, congruente avec ses valeurs
– gérer l’anxiété de manière non réactive (avec une #objectivité émotionnelle) – sans contre-attaque
– prendre ses responsabilités dans un #périmètre qui est le sien sans le confondre avec celui d’autrui
– favoriser la prise de #responsabilité des autres
– soutenir la #coopération
– pérenniser l’organisation
– réaliser la #QVT

 

Le Centre Bowen pour l’étude de la famille : le Centre Bowen pour l’étude de la famille est un centre éducatif, de recherche et clinique. « La mission du Centre est de diriger le développement de la théorie des systèmes familiaux Bowen vers une science du comportement humain et d’aider les individus, les familles, les communautés et les organisations à relever les principaux défis de la vie en comprenant et en améliorant les relations humaines. »

 

7 mars 2021

Depuis fin 2018, des écrits sur des réseaux sociaux. En voici quelques-uns :

Son intention et son enthousiasme définissent les raisons de sa performance

Appliquer quels standards pour paraitre ou atteindre une certaine réussite ? La pression sociétale, à plusieurs niveaux, est très forte, avec des recettes et des références de leader, de technicien.ne employable et même… admirable !

Mais, mais… alors si vous n’arrivez pas à vous fondre dans les modèles, vous et votre équipe auriez-vous à lutter pour contrer votre personnalité ? Et pourtant, si ce que vous accomplissez est très significatif pour vous, si cela vous plait terriblement et à un groupe de fans »

J’ai envie de répondre à ce dilemme avec un article de Pascal Jappy sur son site DearSusan : « En fin de compte, plus vous aimez subjectivement vos propres photographies, mieux elles sont, objectivement. Et plus elles sont susceptibles de devenir également désirables pour les autres, en tant que sous-produit de votre découverte. Et c’est ce que tout le monde veut voir, pas une jolie rangée de haies, mais vous.« 

L’ intention et l’ engouement des fondateurs et des membres d’une organisation sont déterminants à la performance de leur projet et leur trajectoire.

C’est un équilibre libérateur avec l‘ouverture au monde et l’attitude d’un artiste pour son projet artistique, définissant le style unique de leur démarche. Leur standard.

#914. What’s wrong with landscape photography ?

 

Lien sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/posts/cdijorio_914-whats-wrong-with-landscape-photography-activity-6774021884548800512-ruES

Accéder et renforcer son autonomie (dans les dimensions organisationnelles, collectives, individuelles)

 Un scénario de vie est  « un plan de vie basé sur une décision prise dès l’enfance, renforcée par les parents, justifié par des événements ultérieurs, et qui aboutit à une alternative choisie » Eric Berne
 
 
 

 

meme5

image extraite du site http://www.elogedelasuite.net/?page_id=145

 

« La conscience est la faculté de voir une cafetière et d’entendre chanter les oiseaux selon sa propre manière et non celle qui vous fut enseignée.

On a de bonnes raisons de penser que voir et entendre présentent une qualité différente pour les jeunes enfants et pour les adultes, et que ces deux facultés sont plus esthétiques, moins intellectuelles, dans les premières années de l’existence. Un petit garçon voit et entend les oiseaux avec ravissement. Puis le « bon père » arrive, estimant de son devoir de « partager » son expérience et d’aider au « développement » de son fils. Il dit : « Ca, c’est un geai ; celui-ci est un moineau. » Dès que le petit garçon s’occupe de savoir lequel est un geai, lequel est un moineau, il cesse d’être en mesure de voir ou d’entendre chanter les oiseaux.

Il doit les voir et les entendre de la façon que le veut son père ».

« L’accession à l’autonomie se manifeste par la libération ou le recouvrement de trois facultés :
la conscience, la spontanéité, l’intimité »
.

Des jeux et des hommes de Eric Berne

 

18 septembre 2018

#profdufutur #éducation #transmission. 

  • Que prioriser ? les modalités numériques et présentielles : à opposer ? à conjuguer ? J’opte pour la seconde en favorisant la rencontre présentielle et l’expérience physique, concrète.
  • Action intense sur le savoir versus action sur le développement de la personne ? J’opte pour la seconde.

Formatrice en compétences de formation, créativité et communication, je constate la formidable supériorité du présentiel et de la réflexion associée à la pratique, du biorythme. 

Arte présente Un tour du globe des systèmes pédagogiques. « Premier au classement Pisa 2015, Singapour est le champion de la réussite scolaire et sa « méthode », efficace pour l’apprentissage des mathématiques, a essaimé dans une soixantaine de pays. Mais cette réussite réside aussi dans les cours de soutien scolaire que suivent massivement les enfants, les soumettant à un rythme #insupportable et les conduisant parfois au suicide. (27 en 2015). Avec un modèle différent, la Finlande, elle aussi, s’est hissée au sommet du classement Pisa. Son système éducatif mise sur les ateliers manuels et sur les notions d’autonomie, de coopération, d’empathie et de bienveillance. Les journées d’école sont courtes, de quatre à six heures par jour, et les enseignants donnent peu de devoirs à la maison. »

27 juillet 2018

Comment isoler et détruire l’intelligence collective : l’open space !

Les résultats d’une étude de Stephen Turban et Ethan Bernstein,  Harvard Business School démontrent l’appauvrissement des relations interpersonnelles  dans ces lieux sans « cloisons » matérielles.. Pourtant c’est cette transparence qui cloisonne les relations.

« The impact of the ‘open’ workspace on human collaboration »

Ces larges espaces peuvent le meilleur comme le pire (archi-contrôle par la hiérarchie et les autres personnes dans cet espace, nuisances sonores et visuelles, mal-être, présentéisme, concurrence maladive, uniformisation des idées, etc.)

« Le niveau de discussions en face-à-face chute de 73%, le nombre d’e-mails envoyés augmente de 67% et celui de messages instantanés de 75% après le passage à l’open space. » Evidemment, les personnes recherchent des moyens pour retrouver un espace à leur taille, humaine et confidentielle.

Ces résultats soulignent les effets bénéfiques des modalités favorisant le dialogue, la sécurité des échanges, le temps de réflexion et les modalités personnalisées d’apprentissage et d’activité !  Ces larges espaces peuvent le meilleur (réunir sur un même espace des talents divers) comme le pire (archi-contrôle par la hiérarchie et les autres personnes dans cet espace, nuisances sonores et visuelles, mal-être, présentéisme, concurrence maladive, uniformisation des idées, etc.).

Intéressé.e.s par les conditions des comportements créatifs et innovants ? Faites appel à notre expertise RH / Management / Création / Développement Economique et Social. Ici

 

5 avril 2018

 

BONNE NOUVELLE !!

« Un plan pour co-construire une société apprenante »

téléchargeable ici

Ce rapport sur la société #apprenante et de #coconstruction a été remis par francois taddei aux ministres du #Travail, de l’#Éducation nationale et de l’#Enseignement Supérieur, de la #Recherche et de l’#Innovation, lors de la Journée de l’innovation de l’Éducation nationale, le 4 avril 2018.

Ici, cinq actions globales et trente propositions opérationnelles.

J’ai noté une approche #systémique sur tous les #territoires, pour tous les #âges, avec une #stratégie terrain et #numérique, avec une dynamique d’#expérimentation et d’#alliances.
Il me parait évident que c’est une démarche globale, associant #organisations publiques et privées, dans et hors le champ professionnel. Le #projet de #vie 🙂
Les co-rapporteur.e.s sont Catherine Becchetti Bizot Guillaume Houzel Gaell Mainguy Marie-Cécile Naves

Encouragée par cet événement et attentive à ses conséquences, je retourne avec entrain à l’accompagnement de mes client.e.s sur le thème de l’ #entreprise #apprenante et #innovante, le #management des #savoirs individuels et collectifs, organisationnels !

 

6 mars 2018

 

Petit mouvement d’humeur ce matin, lors de ma revue de presse papier et digitale du matin…  Il s’agit de la nouvelle vague MOOC 

Je réagis donc.

La diversité pédagogique, il n’y a pas mieux !!

L’expérience utilisateur est recommandée dans le design pédagogique : le « bon » moment, le « bon » espace, le choix de l’action formative selon le contexte de l’apprenant.  Il y a de la place pour toutes ces formes et celles qui apparaîtront ! Donc, ce ne sera pas « tout mooc », « tout serious game », « tout distanciel » ou « tout présentiel » ou « tout ludique » ou « tout expérientiel », etc.

Lorsque je lis ces articles, j’ai l’impression que nous sommes placé.e.s devant un choix binaire (tout ou rien) alors que la solution est dans le composite. Voilà la solution ! … bon, mon entreprise s’appelle Compositwings  🙂 

 

26 janvier 2018

Imprimerie toujours

Mon passé en artisanat, très petite entreprise familiale, me rattrape en visionnant cette vidéo italienne. Mon grand-père, Marius Di Jorio avait fondé l’imprimerie avec son épouse Mathilde Di Jorio. Mon père Gilbert Di Jorio a perpétué la tradition d’excellence avec l’appui de son épouse, ma mère, Claudine Di Jorio. Je les ai rejoint durant six ans à des fonctions de graphiste, de technicienne pré-presse, commerciale, adjointe. Nous travaillions avec des ouvriers fiers de leurs métiers et de grande compétence. Top.

J’ai appris mon métier par « compagnonnage » en situation de travail : appréhender les étapes par observation, lecture et mentalisation (analyse d’activité), expérimentation et mise en action avec accompagnement selon mon niveau d’autonomie (situation de travail réelle) et enfin retour sur mes actions et résultats (apprendre à apprendre et mémoriser, modéliser, par réflexivité accompagnée par les tuteurs). Les cinq sens en action.

Autodidacte passionnée, envie folle de progresser, appétit enthousiaste. Ingrédient vital dans la réussite de l’apprendre 🙂
Soutien et confiance accordée par mes tuteurs : indispensable.

Voici mon article sur LinkedInConcept-store d’imprimerie typographique

Le lien vers l’Italie et @Linos&Co, le procédé « 3 D » ancestral ! : https://lnkd.in/evqzP5E

 

Je partagerai plus tard mes souvenirs de l’Imprimerie du Sud-Est qui était située au 52 rue Nationale à Marseille 🙂

21 janvier 2018

Evolution des métiers

Concevoir une stratégie digitale signifie intégrer tous les aspects de la stratégie.

L’impact sur les métiers mérite d’être étudié car il s’agit de performance et de pérennité d’entreprise ainsi que de l’employabilité interne et externe de ses collaborateurs. Par conséquent, voici le moment d’établir une (nouvelle) stratégie sur les connaissances qui constituent le capital immatériel et humain de demain.

Lien vers notre article Linkedin

Lien vers le site de l’étude de l’Ademe

Impact du développement des objets connectés sur la réparation, les compétences et la formation (L’) / Etude prospective 2020

Auteur(s) CARCAILLON Pascal, HEGER Bernard
Organisme RESEAU DUCRETET
Description juin 2017 – 20 p. – 68 p. – 221 p. – 11 p.
Type de contenu Etude, Rapport

30 décembre 2017

Monochromie versus Créativité dans les écoles de commerce

Alors, à la veille de terminer cette année de croissance, 2017, je viens de réagir à la lecture d’un article du journal Le Monde.

Quelle est la valeur de l’intelligence collective si le collectif est composé de personnes dotées d’un unique cadre de référence ?

Je m’interroge :

  • Voulons-nous vraiment une uniformisation du paysage éducatif et ensuite des futur.e.s cadres des organisations ? 
  • Et que sera ce monde si nos dirigeant.e.s, nos managers, nos cadres business et organisation ne savent pas se diversifier ?

Cette uniformisation des langages et des contenus me fait l’effet du management de surenchère (océan rouge) plutôt que d’innovation (océan bleu).
Quel dommage pour les dirigeant.e.s  de ces école ne faire focus que sur le classement annuel mondial…. 

Lorsque nous voyageons à l’étranger, le faisons-nous pour retrouver l’identique de notre culture ? non bien sûr. En sortant de chez nous, nous enrichissons notre créativité et ouvrons notre cadre de référence. Nous développons aussi des compétences collaboratives et sociales. Cette diversité confrontante nous permet aussi d’améliorer la connaissance de soi-même.

Je préfère un programme qui valorise les différences et les associe pour favoriser les bonnes relations actuelles et du futur, en entretenant les caractères spécifiques des écoles dans les pays, en offrant des programmes d’échanges et de créativités pluri-culturelles. Plusieurs écoles le pratique avec réussite.

Notre offre  SpeakandSolve s’adresse aux écoles et aux entreprises.

Mon billet sur LinkedIn.

L’entraide, l’autre loi de la jungle

Et il y aussi une excellente publication à partager, à propos de la collaboration et de coopération

Le texte de l’éditeur

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ont tous deux une formation d’ingénieur agronome et un doctorat en biologie. Ils ont quitté le monde académique pour devenir « chercheurs in(Terre)dépendants ».

Le premier est notamment co-auteur de Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des généra­tions présentes (Seuil, 2015). Le second a coécrit Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel, 2015).

Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète.

Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…

Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.

Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre ten­dance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internatio­nale pour ralentir le réchauffement climatique ?

À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthro­pologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un im­mense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».

—————————————————–

17 décembre 2017

> Reprise de mon billet sur LinkedIn 

Belle image de l’entreprise apprenante fondée sur les échanges, tels que nous l’encourageons à COMPOSITWINGS.

Je ne résiste pas à l’envie de partager le témoignage de ce talentueux et rassembleur chef d’orchestre  Québécois :

« Chaque orchestre enrichit ma vision d’une œuvre et me transforme un peu en insecte pollinisateur. Quand je fais la Neuvième de Bruckner avec le Philhar­mo­nique de Vienne, j’incorpore une tradition que j’apporte ensuite à l’Orchestre de Philadelphie tout en gardant les couleurs spécifiques de chacun – question cruciale à l’heure de la mondialisation. L’orchestre du Met ne sonnera donc pas comme celui de Philadelphie,… » @yanniYannick Nezet

Comme un pont entre les mondes pour se développer.

Quelle belle décision de la part de ces orchestres que d’avoir opté pour un « passeur » et « transmetteur » d’idées et de savoirs !! (clin d’œil personnel à nos accompagnements) Chaque orchestre maintient et fait vivre sa singularité, tout en lui permettant d’évoluer, comme un arbre développe sa ramure.

———————————————————

30 octobre 2017

Changez d’observateurs et évoluez libres 

« C’est si bon d’être soi ! C’est si bon d’être chez soi !! »
C’est souvent ce que l’on se dit en rentrant après un voyage par exemple, ou après une journée au rythme soutenu.

C’est si bon de ressentir les effets d’affirmer sa manière de voir le monde et même aussi de la faire évoluer.
C’est si réconfortant d’instaurer son pouvoir de changer sa manière de conduire sa vie.


« Vous n’avez pas à être la personne que vous étiez hier »

Jim Rohn.

Il existe plusieurs chemins.

Oui, c’est possible de ne pas rester dans un comportement : de consommer, d’apprendre, de s’exprimer en public, de décider, etc.


Et les profils de personnalité ne sont pas des horoscopes ni des annonces de vie fatalistes : qu’importe l’étiquette collée par tel système d’étude ou de consulting.

Et si on se mettait à ne plus rechercher à ressembler à telle ou telle catégorie descriptives (MBTI, ProcessCom, ComProfiles, RIASEC, PAPI, …) ? 


J’ai tellement vu de personnes expliquer leur comportement « vous savez, moi je suis telle catégorie » par paresse, par crainte de l’effort du changement, par peur de perdre ses repères par rapport à son entourage, par méconnaissance de ses capacités. Quel enfermement ! Quel mal-être !

Il est possible d’envisager sa vie autrement. Il est possible de s’affranchir des commentaires déterministes des observateurs : changez d’observateurs !

  • Changer sa manière de s’observer soi-même
  • Changer ses propres commentaires sur soi-même
  • Changer les commentaires de l’environnement par des réponses autres et/ou modifiant son environnement.

Pour accéder au bien-être et à la résilience, 
avec l’agilité et l’interdépendance,
les contenus des accompagnements et des formations de Compositwings

  • refusent les définitions par catégorie : ouverture à plusieurs schémas, discussion sur les profils de personnalité
  • proposent la souplesse de l’évolution de la personne et des collectifs, des organisations

—-

26 mai 2017

Bien sûr, il y a la prévention : traiter nos déchets collectivement et individuellement pour éviter l’asphyxie. Et il y aussi la curation.

The Ocean Cleanup a développé son projet avec cette idée « To catch the plastic, act like the plastic ».

Cette phrase nous parle car elle envisage les solutions en considérant les relations dans le système. C’est un prodige d’efficacité que d’observer les comportements de l’objet sur /avec lequel nous voulons interagir. Qu’est-ce qui fait sa force ? Quel est son écosystème ? Comment évolue-t-il dans cet écosystème ?

« Waves, winds and currents make the plastic move in a certain manner. The same forces will act on our roaming systems, causing them to gravitate to the areas in the garbage patch with the highest concentration of plastic. The more cleanup systems released, the more plastic will be collected. Computation models show a full-scale deployment will lead to a 50 % reduction of the Great Pacific Garbage Patch in 5 years’ time. « 


25 mai 2017

j’ai vu la vidéo de Roselinde Torres

Elle pose trois questions

  1. Where are you looking to anticipate the next change to your business model or your life?
  2. What is the diversity measure of your business model of your personal and professional stakeholder network?
  3. Are you courageous enough to abandon a practice that has made you successful in the past?
  1. Où portez-vous votre regard pour anticiper les prochains changements de votre modèle d’affaires ou de votre vie ?
  2. Quel est le degré de diversité de votre modèle d’affaires ou de votre réseau de parties prenantes personnelles et professionnelles ?
  3. Êtes-vous assez courageux/courageuse pour abandonner les pratiques qui vous ont réussies par le passé ?

Pour Compositwings, voici une preuve (s’il en fallait encore) supplémentaire de la vitale nécessité d’élargir le focus des parties prenantes dans les programmes d’innovation stratégique.

  • Women Attitude Invest® : un programme qui favorise la diversité dans la conception et l’animation de la performance des équipes. Un programme « innovative team-building » qui intègre l’attitude des femmes au XXIème siècle. Une attitude qui favorise l’engagement, le soutien, le dépassement, l’imagination constructive, le positionnement de leader-coach.
  • Speak and Solve® : une méthode pour se préparer aux changements avec les principes du Design de Services et de la Diversité, de l’Interculturalité, de l’intelligence Emotionnelle. La résolution de problèmes devient une source de création de valeur pour les personnes et les organisations.
  • Entreprise Apprenante et Culture Collaborative de Projets : une vision et un programme de progrès réciproques. Projeter les ambitions sur l’agenda actuel, s’offrir les moyens de ses ambitions de manière lucide et humaniste, en adoptant l’attitude et les postures adaptées aux projets à venir. C’est une nouvelle manière de préparer et de vivre le cours du changement.

Et la vidéo :

  • les preuves durant les 4 premières minutes
  • le contenu durant les 5 suivantes

3 mai 2017

Vers une société apprenante

c’est le nouveau rapport de l’Education Nationale, écrite par le CRI Centre de Recherche Interdisciplinaire

4 grands axes :

Intensifier la recherche pour faire progresser l’éducation
Le développement professionnel au coeur d’un changement de culture
Un écosystème numérique pour apprendre, progresser et partager
Coopérer à toutes les échelles pour mieux apprendre

J’y vois un lien concret avec nos activités d’innovation managériale, pour créer des environnements capacitants et apprenants !

  • Page 48 : « Coopérer à toutes les échelles pour mieux apprendre « 
  • Page 54 « Promouvoir la démarche des villes apprenantes »(UNESCO)
  • Page 60 : « Construire des organisations apprenantes » et des liens avec les dispositifs de la formation continue.

Il nous reste à écrire les pages de l‘entreprise apprenante.

Qu’en dites-vous ?


Ce 18 novembre 2016

Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité

Un exposé des travaux a eu lieu ce matin au Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur les conclusions et propositions de la mission  « Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité », par la Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) chargée de cette mission.
« Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité » 18/11/2016

Deux outils pratiques sont livrés : le livre vert + un guide pratique pour les entreprises.

Et là, je me dis : enfin, enfin, l’organisation apprenante prend de la valeur à son tour !

20161118_blog_ffp

Le livre vert (rapport officiel avec des propositions) débute ainsi :

« Dans douze mois, un tiers de nos métiers aura disparu ou très fortement évolué. »
Claude Monnier, Sony Music